Historiquement, la période hivernale s’avère plus calme sur le marché de l’immobilier. Qui plus est cette année en raison des tensions économiques et des nouvelles réglementations en faveur de la rénovation énergétique. L’immobilier se situe donc dans une phase de transition qui devrait se prolonger tout au long de l’année. Il s’agit d’une opportunité intéressante pour investir dans de bonnes conditions. Focus sur les tendances immobilières à Paris et en province !
L’hiver : une saison calme pour l’immobilier
Le coût de la rentrée après les vacances estivales ; la perspective des dépenses festives de fin d’année ; le paiement du dernier tiers provisionnel : ce sont autant de bonnes raisons pour lesquelles la demande immobilière se fait plus calme en hiver. S’y ajoute une nouvelle donne cet hiver du fait de la situation géopolitique. En plus de peser sur le pouvoir d’achat des ménages, l’inflation a renchéri le coût des matériaux de construction. En parallèle, les prix de l’énergie ont flambé, tandis que les taux hypothécaires sont en hausse. Enfin, si elle est salutaire, la lutte contre les passoires énergétiques est un nouvel élément pouvant s’avérer perturbateur. Cela étant, l’ensemble de ces paramètres peut être mis à profit pour réaliser un investissement immobilier à moindre frais. Qu’en est-il de la tendance dans la capitale et en province ?
Des prix à la baisse dans la capitale
La tendance est à la baisse légère des prix dans la capitale depuis l’hiver 2021. Le déclin constaté sur les transactions est d’environ 1 à 1,5 % selon les arrondissements. Cette diminution des prix pourrait se poursuivre au cours de l’année avec un objectif moyen de 10 000 €/m². Une fois ce seuil technique atteint, les prix devraient logiquement repartir à la hausse. C’est donc le bon moment pour s’intéresser à l’achat d’un appartement à Paris. Il est désormais plus facile de faire montre d’exigence quant à la qualité du produit.
Un marché immobilier en sur-offre dans les villes de province
On constate que la tendance immobilière en province suit la même courbe qu’à Paris. Par exemple, le prix d’achat d’un appartement à Toulouse pourrait encore diminuer d’approximativement d’1 % au cours des prochains mois. Cette observation est similaire dans les autres villes moyennes jusqu’ici très demandées, comme Bordeaux, Nantes ou Lille. Les prix au m² pourraient même baisser de 2 % à Lyon. Comme dans la capitale, cette situation permet d’assainir le marché en privilégiant les biens les plus qualitatifs. Cela ouvre davantage de perspectives de négociation, sans toutefois dépasser un certain cadre raisonnable.
Une demande soutenue en zone rurale
À l’inverse de ce que l’on constate dans les villes, le marché immobilier en zone rurale est très demandé. Cela s’explique par la désaffection croissante des citadins suite à la crise sanitaire et à la généralisation du télétravail. De plus, les prix à la campagne sont plus modérés que dans les zones urbaines tendues. Résultat : dès l’arrivée des premiers beaux jours, on devrait connaître une accélération de la demande immobilière. Probablement, assisterons-nous à une croissance sensible des prix dans la foulée de 2022 et de ses 5 % de hausse.
La saison hivernale ne fait que marquer le pas en ce qui concerne l’évolution du marché immobilier français. Le printemps s’annonçant, les tendances relevées l’année dernière devraient se confirmer : à savoir un léger déclin à Paris et dans les villes de province et une hausse soutenue à la campagne. Tout cela demeure favorable à l’achat de biens immobiliers de qualité au juste prix.
Commentaires de l'article :
Cet hiver, je vais réceptionner le penthouse que nous avons acheté avec ma femme. Nous avons hâte de commencer notre nouvelle vie dedans !